Le contrôle vibratoire attendu pour la méta-plaque concerne la plage de fréquences la plus étendue possible. L’absorption à basses fréquences ne pouvant être réalisée par effet TNA, on proposer d’organiser un ensemble de TNA selon un réseau périodique et de tirer parti des bandes d’arrêt de Bragg et de résonance qui peuvent alors être formées. L’ouverture d’une bande d’arrêt complète dans une plage basses fréquences résulte alors d’un dimensionnement précis : en accordant la fréquence de résonance locale d’un TNA sur la fréquence de Bragg, la bande d’hybridation alors obtenue constitue une bande d’arrêt élargie.
L’amortissement ajouté dans la zone centrale, de faible rigidité, joue un rôle important dans l’efficacité du piège vibratoire : la diminution locale de rigidité doit être accompagnée d’une augmentation progressive de l’amortissement. La stratégie de pilotage de l’amortissement que nous proposons d’adresser dans le projet consiste à réaliser de façon active un chauffage local d’un matériau ad hoc, en l’occurrence un polymère à mémoire de forme.
Les technologies actives, basées sur l’utilisation de patchs piézoélectriques collés sur une structure, permettent de modifier localement et de façon programmable les propriétés mécaniques, en particulier la raideur en flexion. Lorsqu’un patch piézoélectrique est connecté à un circuit électrique synthétisant une capacité négative, on peut diminuer artificiellement l’impédance électrique et favoriser le transfert d’énergie avec la partie mécanique du système.